Aller au contenu

Disciplines

L’art du Tai Chi Chuan remonte très loin dans l’histoire : il fut fondé par Chang San Feng, un moine taoïste qui naquit dans le 14ème siècle. On dit qu’il fut inspiré par un combat entre une grue et un serpent. On y trouve une infinité de liens avec l’histoire et la tradition chinoise, y compris les autres arts martiaux chinois et la médecine chinoise.

Les différentes écoles de Tai Chi Chuan

Au cours de son histoire, le Tai Chi Chuan a évolué à travers différentes écoles. Une école est née lorsqu’on constate des différences considérables avec d’autres écoles ; le plus souvent, l’élève devenu maître adapte et reconfigure son art par rapport à ce qu’il a appris.

Au centre de toutes les lignées se trouve le village du clan des Chen. C’est là où Yang Lu Chan, le grand-maître à la racine de la plupart des écoles, apprit l’art au milieu du 19ème siècle.

L’école Chen

La pratique de l’école Chen aujourd’hui diffère considérablement de l’école Yang et ses dérivés. Le Tai Chi Chuan style Chen est originaire de Chenjiagou, un petit village chinois du district de Wenxian. Il aurait été créé par le maître Chen Wangting (1600-1680). Ses enchaînements appelés «Formes» se caractérisent par des mouvements combinant une force explosive venant de l’intérieur et une gestuelle très fluide, souple et mouvante. Cette pratique, très complète, comprend des enchaînements avec des partenaires entre autres les «tuishou» ou «poussée des mains» pratique longtemps restée familiale, et qui s’est par la suite propagée.

L’école Chen est aussi particulière parce qu’elle ne reconnaît pas Chang San Feng en tant que fondateur de l’art : selon eux ce fut Chen Wang Ting et la transmission de l’art serait restée dans la famille Chen jusqu’à Yang Lu Chan.

Le Tai Chi style Chen est le plus ancien des styles de Tai Chi Chuan.

L’école Yang

Il faut distinguer l’école Yang (où même la pratique officielle de la famille Yang) de la lignée Yang, qui comprend diverses autres écoles à titre individuel (notamment le style Wu). L’école Yang est l’école la plus répandue aujourd’hui avec de maintes variantes. Elle est descendue du légendaire Yang Lu Chan (Yang l’invincible) qui a amené le Tai Chi Chuan dans la lumière du grand jour lorsqu’il enseigna à la noblesse mandchoue vers la fin du dix-neuvième siècle.

Dans les premières décennies du XIXème siècle, le Tai Chi Chuan n’était enseigné qu’à quelques élèves par la famille Chen. Comme les membres de la famille Chen n’acceptaient pas «d’étrangers» parmi leurs élèves, Yang Lu Chang eut recours à un stratagème en se faisant embaucher comme domestique dans cette famille dont il épia les leçons de Tai Chi Chuan pendant longtemps, s’entraînant en cachette pendant la nuit.

Le maître finalement le découvrit mais, étonné par l’habilité montrée par le jeune et rusé domestique, il décida de l’accepter parmi ses élèves. Yang Lu Chang devint en peu de temps le meilleur d’entre-eux et, d’après la légende, était invincible. Il s’installa ensuite à Pékin où il ouvrit une école et commença à enseigner son art. Son style avait moins de variations de vitesse que celui de ses maîtres. Et de fait les diverses Formes des styles Yang ont une apparence moins «martiale» que les Formes Chen du fait que les «fà jin», phases d’émission de l’énergie interne, sont moins explosifs. Yang Cheng (1833-1936) fut un éminent représentant de ce style.

A partir de Yang Lu Chan, c’est surtout grâce à son petit-fils Yang Chen-Fu que l’on a vu se développer l’école Yang. La pratique est moins gymnique que dans l’école Chen, les mouvements plus calmes.

Le Tai Chi style Yang est le plus répandu en occident.

L’école Wu

Yang Lu Chan avait trois fils qui enseignèrent le Tai Chi Chuan : Yang Ban Hou, Yang Feng Hou et Yang Jian Hou, la plupart des écoles Yang remontant à Yang Jian Hou, qui changea la forme à mains nues et eu comme élève principal son fils, Yang Cheng Fu.

Entre les élèves de Yang Ban Hou, pour la plupart des militaires, se trouvait un certain Quan Yu (dont le nom de famille fut Wu). Il enseigna à son fils, Wu Jin Chuan, fondateur de l’école Wu. Wu Jin Chuan enseignait beaucoup dans plusieurs grandes villes (Beijing, Shanghai, Hong Kong, …) et avait un grand nombre d’élèves, d’où la popularité de l’école – l’une des principales lignées. Le père de Wu Jin Chuan, Wu Quan Yu (le plus souvent on n’utilise pas son nom de famille dans les généalogies) enseigna à d’autres ainsi que à son fils. Ainsi, on parle parfois d’une école Wu du nord : Beijing au lieu de Shanghai. L’école Wu du Nord présente des différences intéressantes avec les écoles Wu (du Sud) et Yang – les postures sont plus exigéantes surtout. Autrement, la pratique de l’école Wu ressemble beaucoup à l’école Yang, selon les styles et les maîtres.

Autres écoles de Tai Chi Chuan

La plupart des écoles Yang suivent la lignée de Yang Chen-Fu, mais d’autres sont issues de l’enseignement de l’autre fils qui enseignait à l’extérieur de la famille : Yang Ban-hou. Souvent la pratique dans ces écoles comprend plus d’éléments martiaux, y compris un certain accent mis sur le Tui Shou. La forme, en revanche, reste le même sauf quelques petites variations. Bien plus radical est l’école Cheng Man Ching, élève de Yang Cheng Fu, où M. Cheng décida que la forme Yang traditionnelle était trop longue : il l’a donc fait passer de 108 mouvements à 37. Qui plus est, les postures sont beaucoup plus hautes que dans la plupart d’autres écoles traditionnelles, avec le dos tenu vertical en permanence. C’est une des écoles les plus populaires aujourd’hui, surtout parce que la plupart de ses adhérents (au moins en occident) ont une pratique orientée vers une amélioration de la santé.

La Théorie de Tai Chi Chuan

Le principe central – le doux l’emporte sur le dur

L’image centrale de Tai Chi Chuan et du Taoïsme est le symbole Tai Chi avec ses deux couleurs ou forces complémentaires: le Yin et le Yang. Yin représente l’obscur, le faible, le lent, le doux, alors que le Yang représente le clair, le fort, la vitesse, le dur. Conformément à la théorie taoïste, le Tai Chi Chuan cherche à faire marcher cette approche philosophique de complémentarité dans le cadre d’un art martial.

Ainsi, un agresseur représente une force Yang, envahissante et attaquante. Il nous convient donc d’accueillir cette force par le Yin : au lieu de résister à la force (qui a pour résultat que le plus fort gagne), le pratiquant de Tai Chi va faire en sorte que la force attaquante n’aille nulle part. Il suffit de déplacer le corps plus ou moins pour s’écarter de l’attaque. En suivant le cycle naturel de cause et d’effet, le déplacement donne lieu à une contre-attaque (Yang) contre les parties vulnérables de l’adversaire (cou, yeux, articulations, points nerveux ou vitaux …) – c’est à dire le Yin.

Parce que l’art est conçu justement pour ne pas résister à la force, mais pour la contourner de façon intelligente, le Tai Chi Chuan est un art martial bien adapté aux personnes de faible stature qui n’ont pas forcement beaucoup de force physique, telles que les personnes âgées, les femmes ou bien les enfants.

La stratégie des 5 principes

1. Nian – adhérer

Pour pouvoir ressentir les intentions de l’adversaire, il est nécessaire d’adhérer à son mouvement. La mise en œuvre la plus évidente de ce principe se trouve dans le Tui Shou, où le pratiquant cherche à utiliser ses bras comme des antennes pour  » écouter  » l’autre. Plus il y a de contact physique, bras sur bras, plus les antennes peuvent fonctionner.

2. Lian – connecter

Il convient de penser à la façon dont les différents os sont reliés dans le corps. Chacun est séparé des autres mais ils vont tous bouger ensemble. Le pratiquant de Tai Chi Chuan cherche à faire la même chose dans l’ensemble de ses mouvements. Une attaque donne une esquive qui donne une attaque, le tout dans un seul mouvement, composé d’un ensemble de gestes et de déplacements.

3. Mian – douceur

Pour que nous puissions écouter l’adversaire, nous devons être calme, détendu, doux. Cette douceur, face à un attaquant, est bien sûr relativement difficile à acquérir : le plus souvent l’élève confronté à une agression plus ou moins menaçante va se crisper dans une tension réflexe. Le Tai Chi Chuan nous aide à développer des meilleures réactions, plus calmes et donc plus rapides et plus souples.

4. Sui – suivre

Adhérer n’est pas seulement une question d’utiliser les mains pour ressentir l’intention de l’adversaire. Nous devons aussi le suivre dans ses déplacements : il avance, je recule ; il recule, j’avance, …

5. Bu Diu Ding – le refus de la force brute

Dès que nous résistons à la force de l’attaque, dès que nous devenons tendus en préparant un coup, nous nous appuyons sur le Li, la force  » brute « , la force non-intelligente. Ainsi, nous perdons tous les avantages de l’art de Tai Chi Chuan.

La Pratique – 5 éléments

La pratique de l’art de Tai Chi Chuan comprend cinq éléments qui forment ensemble l’art complet.

Tui Shou – la poussée des mains

Traduit comme « la poussée des mains », le Tui Shou est un ensemble d’exercices à deux qui entraînent la sensibilité envers l’autre, exercices qui cherchent à « écouter » la force de l’autre (Ting Jing), à la « détourner » (Hua Jing) et à répondre en « émettant » sa propre force (Fa Jing), toujours en suivant les principes du cercle, de la non-résistance et de la souplesse.

La Forme

La forme, le Tao Chuan, est un enchaînement de mouvements à mains nues comprenant une séquence d’applications martiales exécutée lentement dans un enchaînement souple et stylisé. C’est une forme d’exercice physique très bénéfique qui calme les nerfs tout en faisant travailler la circulation sanguine et les organes internes. Ce faisant, et aussi à travers des exercices auxiliaires, on commence à corriger la posture (surtout au niveau de la colonne vertébrale), à approfondir la respiration, à développer l’équilibre (c’est à dire la « racine »), à se détendre, et à calmer l’esprit et le corps.

San Shou – applications martiales

Pour comprendre l’enchaînement, il faut connaître sa raison d’être, c’est-à-dire connaître ses applications martiales, le San Shou, éventuellement pour se fournir avec une défense personnelle efficace et saine. Il est possible même de s’entraîner pour la compétition du type « full contact », mais pour la plupart des pratiquants et pour les débutants, une simple connaissance des applications est suffisante pour une pratique informée, mais dirigée vers l’amélioration de la santé.

Les Armes – formes et applications

Aux niveaux plus avancés de Wudang Tai Chi Chuan, il y a un travail (enchaînements et applications) des Armes qui sont au nombre de trois : le sabre, l’épée et la lance. Chacune correspond à un animal : le tigre, le dragon et encore le dragon. Les formes des armes sont plus exigeants que la forme des mains : ils sont plus rapides et plus acrobatiques. On apprend d’abord le sabre, après avoir appris la forme des mains, et avant d’apprendre les exercices internes de Nei Kung.

Nei gong – le travail interne

Le Nei Kung s’apprend après être passé par un rite taoïste au cours duquel l’étudiant est formellement accepté comme disciple du Maître : la cérémonie du « Bai Shi ». Les exercices internes comprennent 12 exercices Yin et 12 exercices Yang ou le pratiquant entraîne son corps et son esprit à travers des postures et des mouvements exécutés dans un état d’esprit méditatif. Cet aspect de l’art est proche du « Chi Kung », et donne des bénéfices très importants pour le pratiquant. Le corps devient beaucoup plus souple et plus fort (résistant aux coups, par exemple) et le mental est plus clair et plus calme. La baisse de la tension, le soulagement de l’insomnie et une circulation améliorée comptent parmi les bénéfices constatés.

Les mouvements du Tai Chi Chuan

Le Tai Chi Chuan est un art fondé sur la pratique de mouvements fluides et souples, réalisés dans la lenteur. Il existe une centaine de mouvements – la vague, l’onde latérale, la danse de la grue… – à enchaîner harmonieusement dans des séquences plus ou moins longues, plus ou moins complexes.

Ondulations, rotations, étirements… tous les mouvements partent du centre du corps, là où siège l’énergie vitale. Le corps est constamment comme tiré vers le haut, la tête droite, la nuque étirée.

De l’extérieur, le Tai Chi impose par le calme qu’il dégage. D’ailleurs, cet art martial est souvent défini comme une « méditation en mouvement », une « relaxation active ». Il s’agit en effet d’atteindre un état de tranquillité intérieure tout en étant en mouvement.

“L’art que tu apprends devient ce que tu en fais” Tang Sang

Le Wing-Chun est un système martial chinois logique, précis et cohérent, qui a été développé pour répondre au
besoin de défense pratique de chacun. C’est un art martial, pour tous et toutes, connu pour son efficacité.

La Boxe du Printemps Radieux est un art martial fluide et tonique à la fois.
Cette forme d’accordage corporel permet à chacun de retrouver l‘intelligence innée de son corps.
C’est un enseignement sur la mécanique de nos émotions et de l’esprit.
Son efficacité et ses bienfaits sont concrets, profonds et s’intègrent facilement dans le quotidien.
Le nom de l’école Wing Chun Mi Tsung signifie “Les labyrinthes du Printemps Radieux”

Efficacité et performance
Au combat comme au quotidien on apprend à rassembler et orienter nos forces pour gagner en attention,
réactivité et équilibre dynamique.

Santé
On progresse dans l’écoute de notre corps et on apprend à prévenir des maladies.

Connaissance
On apprend à décrypter notre langage corporel et celui des autres.

Autonomie
On apprend à connaître nos points de ressource et à les activer selon nos besoins.

Qualité de vie
On gagne en confort, élégance et fluidité du mouvement, en tonus, spontanéité créative, confiance en soi.
En activant les mécanismes de la joie, on trouve l’harmonie avec soi-même et son entourage.

Un art impérial
Wing Chun Mi Tsung est un art martial considéré comme “art impérial”. La liberté d’expression de chaque pratiquant est préservée. La pratique du bâton y est également intégrée.

La méthode WCMT est riche en regards innovants allant dans le sens profond de la nature de notre corporalité.
Son approche, depuis 14 siècles est toujours moderne et traite de sujets comme: l’équilibre dynamique, l’harmonisation, l’improvisation, le libre arbitre, le contact émotionnel.

Pour qui ?
L’art de rendre la corporalité et l’émotionnel disponible aux changements.
Armand Florea Wing Chun est une pratique autonome et complète qui donne des outils, une progression et l’entrainement dans lequel chacun peut exprimer l’intensité qu’il souhaite.
Cette discipline est bénéfique à tout le monde. Quel que soit l’âge, la morphologie et la condition physique, on peut se retrouver facilement dans cette pratique.

Quelques mots d’Armand Florea (23 ans d’enseignement)

“L’expérience acquise au cours de ces trente dernières années de pratique, dans l’univers des arts martiaux, du bien-être et de la méditation, ainsi que mes nombreux échanges avec des chercheurs en sciences cognitives, m’ont fait prendre conscience qu’il était nécessaire aujourd’hui de prendre autant soin de notre équilibre mental que physique.”

“Il est important actuellement d’apprendre à développer nos capacités cognitives (communiquer, percevoir, se concentrer, mémoriser, apprendre, s’adapter) pour accueillir le quotidien avec sérénité et joyeusement éveillé.
C’est dans ce but que j’ai fondé Wing Chun Mi Tsung, une école ouverte à tous, à la créativité et aux sciences, pour proposer à chacun d’évoluer à son rythme, de s’étonner chaque fois.”

La notion du Maître

“C’est la confusion de notre esprit qui nous pousse à choisir un maître, un guide politique ou spirituel”.
Jiddu Krishnamurti

Armand FLOREA rappelle qu’il est important de bien comprendre la place de celui qui vous accompagne dans votre progression Wing Chun Mi Tsung. Cette discipline est une pratique nourrie et inspirée de 14 siècles de psychomotricité qui respecte des lois naturelles.
Son but est clair : Accompagner ceux qui cherchent une profonde autonomie. La progression elle est inscrite en nous. Elle est palpable, évidente car naturelle.

Sifu Ip Man avec Bruce Lee

Dans la pratique du Wing Chun Mi Tsung, nous considérons que chaque pratiquant est un jardinier qui fertilise, cultive, fait grandir et cueille les fruits de sa culture.
Le Maître (Sifu) représente ici un ami jardinier, qui peut apporter son expérience, vous accompagner dans votre culture, vous aider à vivre dans le rythme des saisons et de la terre. Mais il ne pourra en aucun cas cultiver à votre place, ni savoir ce qui est mieux pour vous dans votre propre jardin.
Son rôle est de vous proposer des outils, de vous accompagner en vous donnant des exemples concrets.

Sifu Tang Sang

Personne ne peut avoir autorité sur votre pratique, sur votre perception de votre évolution. Car cette évolution c’est le dialogue de votre bien-être avec vos savoirs-faire, votre culture, vos vérités, en permanente évolution. C’est pour cela que cette pratique ne peut être ni sectarisée, ni dogmatisée.

Sifu Ip Man et Leung Ting jeune. Photo par S. Tang Sang

Notre association propose un cours de Taiji Quan, Wing Chun (Kung Fu) enfants, Wing Chun (Kung Fu) adultes et Qi Gong,


Le Wing Chun, une activité utile pour le développement des enfants

Un peu d’histoire

Tout en rapidité, en souplesse, en précision et en puissance, le Wing Chun traditionnel qui recouvre des centaines de styles, est originaire du célèbre temple de Shaolin, où les moines bouddhistes le pratiquaient à mains nues ou avec armes pour se défendre des brigands et se maintenir en bonne santé.

Le shaolin chuan était à l’origine une méthode de formation à la fois spirituelle et pratique. Au XVIIIe siècle, les techniques des écoles du shaolin se répartissent en postures, déplacements, blocages, coups de poing, techniques de mains et de jambes ainsi qu’en diverses techniques de saisies.

Toutes ces techniques sont directement inspirées des mouvements des animaux : boxe du tigre, de la grue ou encore de la mante religieuse… Avec les incendies qui ravagent les temples de Shaolin au XVIIIe siècle, les styles se
répandent un peu partout en Chine. Puis, deux siècles plus tard, dans le reste du monde.

Le Wing Chun pour les enfants

Votre enfant a envie de se prendre pour Po, le panda Dreamworks, mais vous hésitez à l’inscrire ?

Découvrez cette activité extra-scolaire, à la fois sportive et artistique.

Le Kung fu est un art martial chinois, appelé aussi boxe chinoise, né de l’imitation des animaux pour se défendre.
Kung fu possède une signification proche « d’accomplissement », « art ».

Le sport a pour but de favoriser le développement physique et psychologique de l’enfant. Il développe et entretient la souplesse du pratiquant.

Plus on commence tôt l’étude de cet art, plus on est sûr de conserver l’élasticité que l’adulte perd par manque d’exercices. Les cours sont collectifs ce qui est très bon pour la sociabilité des enfants.

Le Wing Chun, en quelques points

Vous hésitez encore à inscrire votre enfant ? Voici les réponses à quelques questions que vous vous posez :

• A partir de 7 ou 8 ans, selon la coordination de l’enfant
• Différences avec les autres arts martiaux : mouvements plus complexes (psychomotricité et mémorisation
nécessaires plus élevés)
• Cours type : échauffement, mouvements de base, méditation, déplacements, pratique du tao (mouvements dans le
vide), partie avec arme, partie combats, étirement, retour au calme
• Risque : pas dangereux si bien encadré, pas de contre-indications spéciales
• Bienfaits : apporte de la coordination, notamment entre la partie gauche et la partie droite, mémoire,
donne de la confiance, souplesse…
• Investissement pour les parents : location de kimono noir auprès du club
• Matériel collectif mis à disposition par le club, sauf matériel de protection individuel
• Grades organisés pour les enfants

https://www.instagram.com/p/CE-8ot8JTor/?utm_source=ig_web_copy_linkhttps://www.instagram.com/p/CE-8ot8JTor/?utm_source=ig_web_button_share_sheet

https://www.instagram.com/p/CE9NrHBI7ks/?igshid=q1ftxmyo0g6x

Plus d’explications

  « Le Qi Gong… C’est pourquoi le sage nourrit les souffles de son ventre… » LAO TSEU

Le Qi Gong constitue la discipline traditionnelle chinoise qui a pour objet l’art de maîtriser le souffle. Ce terme signifie littéralement « maîtrise de l’énergie » ou encore « travail du souffle », comme l’indiquent d’ailleurs les deux idéogrammes qui servent à le désigner : QI (souffle, énergie) et GONG (travail, accomplissement).

Apparu en Chine il y a environ 5000 ans, le Qi Gong (dénomination chinoise qui concerne les pratiques énergétiques de santé) et l’esprit qui l’anime s’est constitué sous l’influence de nombreux courants philosophiques et spirituels qui se développèrent successivement au cours de l’histoire, notamment le taoïsme, certaines formes du bouddhisme, le confucianisme.

En dépit des différences doctrinales profondes qui séparent ces courants de pensée, tous s’accordent néanmoins sur le fait que tout individu humain, quelle que soit la société à laquelle il appartient, est avant tout et principalement un être vivant. Comme tel, il est soumis aux lois universelles de la nature, parmi lesquelles le souffle ou énergie joue un rôle prépondérant.

La notion de souffle ou d’énergie (ces deux termes désignent pour la pensée chinoise, une seule et même réalité) occupe une place décisive dans la cosmologie et les techniques thérapeutiques traditionnelles chinoises. Cela mériterait de s’y attarder plus longuement mais, dès à présent, il importe de comprendre que pour les Chinois, le souffle est le principe vital par excellence, à la base de tout ce qui existe et forme l’univers.

Le cheminement alchimique interne (Neïdan) découle de ces notions et l’adepte se transforme peu à peu comme la pratique du combat en art de vie, l’art martial en pratique d’éveil et de réalisation. Cette transformation (Hua) conduit vers la santé, la longévité et pour la tradition vers, pourquoi pas, l’immortalité.

L’enchaînement est une suite de mouvements, d’exercices se complétant. Il est organisé et ouvre le pratiquant à une découverte d’un monde bien à lui.

Les enchaînements ont souvent plusieurs siècles d’existence et perpétuent ainsi la tradition d’un savoir millénaire. Ils représentent la partie la plus « dynamique » d’une pratique équilibrée.

La posture active et potentialise la circulation du QI. Elle fait circuler et permet de stocker à la fois. Son objectif peut être de renforcer, de capter comme d’évacuer, de chasser. 

L’assise, la méditation (étymologiquement : agir centré) permet le travail sur le SHEN (esprit, conscience, étincelle de vie…). Elle est indispensable en terme d’éveil, de transformation, de justesse dans l’action. Elle équilibre la pratique dans un esprit de réalisation personnelle et de respect d’autrui. 

Une pratique quotidienne englobe également des éducatifs préparatoires servant de base au QI GONG proprement dit. Il ne faut donc pas nier l’aspect travail musculaire, les étirements réguliers, les assouplissements, etc… Ces éducatifs se feront en relation avec ses propres faiblesses, les saisons, les objectifs fixés, l’envie du moment.

Qu’est-ce que Le Taiji Quan ?

« La douceur triomphe de la dureté, la faiblesse triomphe de la force »… « La force prend racine dans les pieds, se développe dans les jambes, est contrôlée par la taille et se manifeste dans les doigt » LAO-TSEU

Cet art martial chinois « interne » repose sur le travail de l’énergie vitale, le « qi » qui dans la philosophie taoïste, constitue le véritable support de toute vie. 

Le Taiji Quan (en pinyin) fait parti des Neijia ou Arts martiaux internes, en opposition aux Wai Jia, Arts martiaux externes considérés comme durs (Karaté et Kung Fu par exemple).

Le principe du Taiji Quan est à l’opposé du travail par la force musculaire. Il s’agit plutôt d’être à l’écoute du corps d’une façon attentive par le biais d’observations subtiles. Tel une musique, le mouvement émerge et nous sommes là pour l’observer et le savourer avec une tranquilité profonde. La pratique du Taiji Quan est, dans son essence même, privée de structure. Elle nous emmène vers un lieu où nous nous libérons de notre quête de certitudes, soit dans la forme, dans la structure ou encore dans l’organisation.

Le cœur s’ouvre, et tel un miroir, offre sans préjugé, un reflet du monde. Il s’agit de l’état d’être recherché dans la pratique du Zen. C’est pour cela que l’on se réfère souvent au Taiji Quan comme à une méditation en mouvement et c’est ainsi que la pratique du Taiji Quan peut être considérée comme une voie, un cheminement.

Cette discipline complète conjugue divers aspects : martial, santé, physique. Son apprentissage est complexe et demande un entraînement régulier.

Le Taiji Quan est particulièrement bénéfique à la santé physique et mentale. A travers divers exercices, surtout le Nei Kung et la forme à mains nues (la partie la plus connue de l’art), on entraîne le corps et l’esprit d’une façon douce et souple, on se dirige vers des postures équilibrées et des mouvements harmonieux. On entraîne le corps à mieux résister aux maladies, et l’esprit à mieux se maîtriser, tout cela dans le cadre d’un art martial, qui permet aussi de se défendre.

Les bienfaits du Taiji Quan

Pratiqué régulièrement, le Taiji a de réels bienfaits sur la santé.

Au niveau psychologique tout d’abord, comme toutes techniques de relaxation, le Taiji peut améliorer les problèmes de sommeil, les états de nervosité. 

A cet égard, la pratique du Taiji est une réelle réponse aux problématiques actuelles, notamment des citadins, à savoir la sédentarité et l’accumulation de stress. Davantage qu’une discipline physique se limitant à des mouvements, le Taiji est en effet un art de vivre, où corps et esprit ne font qu’un. Cette alliance de techniques de relaxation et d’exercices physiques vise en effet l’harmonie en soi mais aussi vis-à-vis des autres.

Quant aux bienfaits physiques à proprement parler, ils sont nombreux.

Sur le plan ostéo-articulaire tout d’abord, on gagne en souplesse grâce aux étirements progressifs des tendons ; les mouvements lents, de grande amplitude sont bénéfiques aux articulations. Réalisé dans les règles de l’art, le Taiji peut ainsi apporter réconfort aux souffrances lombaires. Il permet également d’améliorer les capacités cardiaques et pulmonaires.

Par le jeu de transfert du poids du corps d’un pied sur l’autre, le Taiji améliore en outre le sens de l’équilibre. De manière générale, le Taiji aide à mieux intégrer son schéma corporel et coordonner ses mouvements. Dans le Taiji, on apprend effectivement à maintenir le corps centré et aligné tout en étant en mouvement. 

Enfin, la pratique du Taiji est un excellent exercice pour la mémoire et la concentration ; mémoriser les mouvements, les enchaînements, les effectuer sans accroc demande en effet un réel effort d’attention. La pratique du Taiji s’avère ainsi particulièrement intéressante chez les personnes âgées. En 2001, l’hôpital de jour Bretonneau de Paris a d’ailleurs tenté cette expérience : proposer des cours de Taiji – discipline complète faisant travailler et le corps et l’attention – aux patients atteints d’Alzeihmer. Depuis, cette initiative a été reprise dans nombre d’hôpitaux français.

Pour qui ?

Le Taiji est accessible à toute personne, quelles que soient l’âge et la souplesse.

Envie d’en savoir un peu plus ?

Pour les curieux qui voudraient plus d’informations sur l’histoire et les principes du Taiji, c’est par ici !